Patrick Rubinstein est né en 1960 à Paris. Son enfance le marquera durablement et nourrira plus tard son langage artistique. Paris vit alors à l’heure du rock britannique, du cinéma et du pop américain.
Il grandit dans une famille qui le sensibilise à l’art. Il reçoit de sa mère sa passion du cinéma, et de son père un esprit inventif. C’est lui qui l’initie le premier aux techniques de l’art cinétique. Cette initiation et la culture de sa jeunesse seront décisives dans sa création artistique future.
L’artiste puise ses thèmes dans le passé et le présent. Il cisèle ses œuvres comme un orfèvre. Et le résultat est saisissant : Patrick Rubinstein nous offre finalement une œuvre futuriste et avant-gardiste.
À 18 ans, il vend ses premières œuvres. N’ayant jamais renoncé à innover, ce n’est que bien des années plus tard que l’artiste perfectionne sa technique et son langage pour offrir aujourd’hui une œuvre internationalement reconnue.
Patrick Rubinstein présente une œuvre associant les principes de l’Op art à ceux de l’art cinétique, exploitant ainsi la faillibilité de l'œil.
Les pionniers de cet art ont fondé leur langage artistique sur l’abstraction géométrique.
Patrick Rubinstein renouvèle le genre. Sans renoncer à l’intérêt des jeux optiques, il choisit la figuration comme langage. Ses sources d’inspiration sont multiples, au croisement de l’art contemporain, du Pop et du Street Art.
Patrick Rubinstein peut paraitre parfois surprenant. Il renouvèle continuellement ses sources d’inspiration, tout en innovant techniquement, présentant ainsi une œuvre aux multiples facettes.
Le principe du Dooble réside dans la fusion de deux images conçues pour se fondre en une. Cette nouvelle image fusionnée est appliquée sur un support à profil en accordéon. L’application de l’image sur ce support recréer à 45 ° les deux images originelles de part et d’autre. Plusieurs autres images, en entrelacs des deux vues, naissent par le déplacement du spectateur autour de l’œuvre.
Le principe du Triple réside dans trois images, une centrale et deux latérales. Les vues latérales sont créées par des lamelles insérées à la perpendiculaire de l’image centrale. Elles offrent deux images distinctes, de part et d’autre, à 45°. Cette technique permet des variations des perceptions dans le mouvement, et assure une vision évidente de l’image centrale.
L’effet de ces deux techniques est saisissant, donnant aux œuvres un aspect vivant et perpétuellement renouvelé.
Le mouvement n’est pas le seul élément de variation de la perception. En effet, l’intensité lumineuse et de l’orientation de la lumière joue aussi sur l’effet cinétique de l’œuvre.